Ai-je déjà dit que j’aimais les citations ? :o)
En effet, certaines d’entre elles inspirent. Ressourcent. Rappellent qu’il faut savoir trancher dans le vif, et repartir après une pause. Certains grands esprits résument tellement bien certaines idées qu’il devient bien souvent préférable de se référer à l’auteur que de tenter de l’imiter.
Aujourd’hui, j’avais envie de parler de Paulo Coelho, de présenter quelques paragraphes issus de ses ouvrages….Cela changera du saississant french parano de \ »chictype\ », texte d’un bloggueur \ »vitriol\ », qui aura réussi à interpeller un bon nombre d’internautes, dont moi, et que j’ai renoncé à recopier ici car trop pessimiste.
Mais revenons plutôt à mon brésilien favoris, auteur entre autres de \ »l’alchimiste\ », dont est issu ce légendaire extrait :
« Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
— Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. »
…
En 1998, Paulo Coelho a écris, dans \ »Le guerrier de la lumière\ » (extraits) :
Dans les moments difficiles et dans les moments heureux
Un guerrier ne partage pas sa tente avec quelqu’un qui veut lui faire du mal. On ne le voit pas non plus en compagnie de ceux qui ne désirent que \ » consoler \ ». Il évite celui qui n’est à ses côtés qu’en cas de défaite. Ces faux amis veulent prouver que la fragilité est payante. Ils rapportent toujours de mauvaises nouvelles. Ils tentent toujours de détruire la confiance du guerrier – sous le couvert de la \ » solidarité \ ».
Lorsqu’ils le voient blessé, ils fondent en larmes, mais, au fond de leur cœur, ils se réjouissent que le guerrier ait perdu une bataille, ne comprenant pas que cela fait partie du combat.
Les vrais compagnons d’un guerrier sont à ses côtés tout le temps, dans les moments difficiles et dans les moments de facilité.
L’ennemi caché
Ses amis demandent au guerrier de la lumière d’où lui vient son énergie. \ » De l’ennemi caché \ », dit-il.
Les amis demandent qui est cet ennemi.
Le guerrier répond : \ » Quelqu’un que nous ne pouvons pas frapper. \ »
Ce peut être un gamin qui l’a battu au cours d’une bagarre d’enfants, la petite amie qui l’a quitté quand il avait onze ans, le professeur qui le traitait d’idiot.
L’ennemi caché devient un stimulant. Quand il est abattu, le guerrier se rappelle qu’il ne sait pas jusqu’où peut aller son courage.
Il ne pense pas à la vengeance, parce que l’ennemi caché ne fait plus partie de son histoire. Il pense seulement à accroître son adresse, pour que ses exploits fassent le tour du monde et parviennent aux oreilles de celui qui l’a meurtri autrefois.
La douleur d’hier fait sa force d’aujourd’hui.
L’art du réveil
Le guerrier de la lumière se réveille à présent de son rêve.
Il pense : \ » Je ne sais pas affronter cette lumière qui me fait grandir. \ »
La lumière, cependant, ne disparaît pas.
Le guerrier se dit : \ » Des changements que je n’ai pas la volonté de réaliser vont être nécessaires. \ »
La lumière est toujours là, parce que la volonté est un mot plein de ruse.
Alors les yeux et le cœur du guerrier commencent à s’accoutumer à la lumière.
Déjà elle ne fait plus peur ; il se met à accepter sa Légende, même si cela signifie courir des risques.
Le guerrier a dormi très longtemps. Il est naturel qu’il se réveille petit à petit.
…
Bisous à tous, et merci de vos mots gentils, qui à chaque fois me réchauffent le coeur (et ma boite mail :).
Stef
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